Evénement 1. Dire qu'avec un petit objet de quelques centimètres, tu peux te retrouver cloué au sol.

Citation :: Vous avez sans doute reçu une lettre il y a quelques jours, pour annoncer un évènement spécial. La famille Leroy désirait inviter des journalistes et plusieurs personnes en tout genre pour répondre aux différentes questions, ainsi grâce à cette action, les Leroy recherchent à se faire de la publicité.

Dire qu'avec un petit objet de quelques centimètres, tu peux te retrouver cloué au sol.

Mes idées n'étaient pas encore au beau fixe, je pensais encore à la veille. Ma mémoire était troublée, je revoyais des images, moi avec un verre à la main, criant, dansant, chantant. Et après c'est le trou noir, le néant... J'étais chez moi, mais pourtant je n'avais pas le souvenir d'avoir quitté la soirée, mais j'étais dans mon lit, mes chaussures, mes sous-vêtements, cependant ma robe avait disparu. Plusieurs hypothèses apparaissaient alors dans mon cerveau, mais je préférais les ignorer. Je me levais de mon lit, laissant mon regard dévier sur la grande fenêtre. Il n'y avait rien, la rue était vide, mais il faisait jour, il y avait même du soleil. Je descendais jusqu'à la cuisine, tout était bien trop calme, même un enterrement pouvait être plus joyeux. Du café ? Non, dégueulasse ! Du thé ? Pas assez de goût ! Jus d'orange ? Oui c'est bon je laisse tomber, rien ne me fait envie. Puis il y a cette enveloppe qui m'interpelle, je l'attrape, l'arrache dans tous les sens, car je n'ai jamais eu la patience d'ouvrir correctement une enveloppe, je découvre une lettre, ce qui dans un sens est plutôt logique. J'aperçois que la famille Leroy organise un évènement. Leroy ? Ah mais c'est moi ça ! Du moins ma famille ! Je commence à la lire attentivement, même si je saute quelques mots inintéressants. Ce soir, je suis conviée à me rendre à l'espace Fontvieille. Je jette la lettre à la poubelle et remarque aussitôt le post-it qui était collé dessus. « Viens, les journalistes vont certainement avoir des questions à te poser ! Marissa. » Les yeux levés au ciel, je me rendais compte que je n'avais pas bien le choix. […]

Il était dix-huit heures, ni trop tôt, ni trop tard. Du moins je devais être prête pour dix-huit heures trente et j'étais encore posée sur le canapé du salon à tourner les pages d'un magazine. Je sentais mon portable vibrer, un sms apparaissait à l'écran. « Marissa s'inquiète que tu ne sois pas encore arrivée. Fais au moins plaisir à ta petite soeur et viens ! » Après la grande soeur, la petite soeur, mais soudainement au fond de moi cela passait beaucoup mieux, je gagnais presque l'envie de m'y rendre. […] Une fois à l'étage, j'enfilais la première robe qui me tombait sur la main, lissant rapidement mes cheveux, je me maquillais en quelques minutes. Je commençais à me dépêcher pour rejoindre ma voiture et me rendre au lieu du rendez-vous.

Des pingouins étaient là, des riches, ayant tous une femme non loin d'eux, sans doute pour se persuader qu'ils ne sont pas des loosers. Je soupire, je sors et pour une fois je tente même de me faire discrète. Je retrouve mes soeurs et on le devine tous, oui elles m'ont passé un savon pour mon retard, car elles ont du faire attendre les journalistes et toutes les autres personnes conviées. Voilà comment pendant une heure je suis restée debout aux côtés de mes soeurs, tentant de répondre correctement aux questions, laissant les photographes me prendre en photo. Mais surtout, montrer que je suis fière de Leroy's Agency, et pourtant la pensée que j'entreprends sur cette agence c'est : Cela appartient à ma famille ? Et Alors ! J'avais une terrible envie d'aller manger des petits gâteaux, tenter de parler à une personne intéressante, ne plus avoir à répondre à des questions idiotes.

J'étais libre, je dévorais les petits gâteaux qui me passait sous le nez, je dégustais le bon champagne. Merveilleux ! Ma grande soeur devait être contente, je n'avais pas fait l'idiote, j'étais restée correcte et avec les articles que les journalistes sortiront sur l'agence, cela allait nous faire encore plus de pub' et cela allait donc être bénéfique.
Vingt heures, je commençais à m'ennuyer, enfin non je ne commençais pas, je m'ennuyais depuis le début, je saluais certaines personnes, je recherchais ma petit soeur pour lui dire que je n'allais pas rentrer à la maison ce soir, car sérieusement j'avais besoin de me défouler, après de longues heures d'ennuis, j'avais besoin de m'évader un peu. La meilleure chose pour cela, c'était de rejoindre celui que j'aimais. J'accordais un dernier sourire à ma soeur, prenant mon sac, je commençais à me diriger jusqu'à la sortie, je remarquais alors que la plupart des gens se trouvait à l'intérieur, il n'y a avait qu'une dizaine de personnes dehors, en train de fumer. Je continuais d'avancer, ne faisant plus du tout attention aux paysages, préférant rechercher la clé de ma voiture dans mon sac. Je commençais à m'énerver, jusqu'à ce que j'entende cette voix. Attention ! Quoi ? Et il y a eu ce coup de feu. Puis plus rien ! Je lâchais mon sac au sol, j'apercevais une moto noire... Mon corps s'effondra au sol, du sang commençait à se déverser sur le sol. J'avais mal, mais je ne savais même plus où précisément, je n'avais qu'une envie fermer les yeux pour ne plus sentir cette douleur. Tout était trouble autour de moi, j'entendais des cris, des personnes floues, une main se glisser dans la mienne. Et j'ai fermé les yeux...