« Plus l'ami est ancien, meilleur il est. »

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
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" Mademoiselle Corte votre copine est morte et c'est de votre faute , vous allez être hanté par cette image toute votre vie , tous les journaux poeples vont le savoir, vous allez crever ". La jeune fille se réveilla en hurlant , elle regarda autour d'elle et soupira ,son réveil indiqua 7h30 du matin , elle se mit sur le côté et regarda droit devant elle , le jeune fille était en sueur des cauchemars de ce style elle en faisait tous les jours depuis ce fameux soir , où elle avait enlevé la vie de sa meilleure amie et la mémoire de son ex petit copain , elle sentit les larmes coulaient le long de sa joue elle les essuya d'un revers de la main et ce leva.
Zayra , regarda son petit appartement et eu envie de tout casser , elle se mit sous sa douche et soupira de plus belle et hurla , elle en avait marre de sa vie , pourquoi elle était pas morte dans ce foutu accident ? Zayra resta deux heures sous l'eau en pleurant ,elle sortit enfin quand on frappa à sa porte c'était son voisin qui était fou amoureux d'elle mais c'était malheureusement pas réciproque pour le moment ,elle le regarda et l'envoya chier gentillement.
Elle mit un short en jeans , un petit débardeur laissa ses cheveux au vent et sortit de chez elle lunette de soleil sur le nez , il y'avait encore des journalistes devant chez elle , elle soupira et leur fit un joli doigt d'honneur
Elle prit son portable dans son sac et eu envie de voir Benjamin son meilleur ami et sans doute plus de son cotez , elle soupira en pensant à Gabrielle il lui trouvait quoi à cette gamine , elle lui envoya un SMS " coucou mon choupinoux c'est ta blondie chérie tu es libre ou tu es avec ta chérie ? si tu as libre rejoins moi à notre café tu me manques trop bisous chéri"
Elle arriva enfin au café s'installa et remit bien son gilet il faisait quand même froid , elle attendit son benjamin un sourire sur le visage

© Mzlle Alice.

Spoiler:

J’aimais bien me réveiller et voir Gabriella, j’aimais l’aider, parfois je lui faisais un petit déjeuner au lit, comme je suis habitué de me lever tôt, j’étais souvent le premier debout. Aujourd’hui était une de ces journées, je lui avais fait un petit déjeuner au lit, des crêpes, bon oui ok je suis un romantique, j’ai été élevé comme ça ! Durant qu’elle finissait de manger, je suis aller prendre une douche, j’enfila ensuite un boxer, jeans ainsi qu’un simple t-shirt, noir avec un peu de rouge et gris. Il était rendu neuf heure trente environ, j’avais laissé dormir Gabriella jusqu’à neuf heure, moi j’en avais profiter pour faire du yoga, ce qui explique pourquoi je sors de la douche à neuf heure trente et non sept heure comme lorsque j’habitais seul. Gabriella m’appela pour me dire que mon cellulaire vibrait. Je me rendis donc dans la chambre afin de le prendre et voir qui m’envoyais un SMS. C’était Zayra, ma meilleure amie, qui n’allait pas très bien depuis son accident. Après avoir lu son texto, à voir mon visage Gabriella devina tout de suite et me dit d’y aller. Je lui demanda si elle était sur, si elle serait correct, elle me souri et me dit de foncer. Je souris à mon tour, répondit au SMS de Zayra : Je suis avec Gab’, mais je vais venir :). À bientôt choupinette ! J’embrassa Gabriella et quitta la maison sur ma moto afin de me rendre au restaurant où Zayra et moi on avait l’habitude de se rejoindre.

J’avais enfilé ma veste en cuir avant de partir, faut dire qu’il ne fait pas très chauds ces jours-ci. J’arrivai au café quelques minutes plus tard, Zayra était déjà là, installer à une table seule. Je m’installa à la table avec elle : « Salut toi ! » Je savais qu’elle ne devait pas aller très bien, alors j’évita la question du « ça va » et je lui demanda plutôt : « T’as commandé quelques choses ? On se commande un café ? T’as faim ? » J’étais toujours au petit soin avec elle, enfin comme avez la plupart de mes amies, j’étais encore pire avec Gabriella, surtout depuis que je savais qu’elle était enceinte !

Spoiler:

Je lui adressa un sourire, puis celle-ci déposa un bisou sur ma joue, je lui rendis son bisou sur sa joue, ce n’était pas vraiment mon genre, les embrassades, mais Zayra était comme cela et de sa part ça me dérangeait pas, c’était rendu une habitude! Mais vous ne me verrez pas faire ça avec tout le monde! Elle me dit que je n’avais pas changé, normal en une semaine, mais elle, elle avait changé, elle avait encore maigrir. Je ne me gênai pas pour lui faire remarquer, je ne cessais de m’inquiéter pour elle depuis l’accident. Elle n’était plus la même. « Mais toi t’as encore maigri, si tu continues comme ça on te verra plus! » J’avais dit ça avec humour, mais j’étais loin de trouver ça drôle. Je n’avais pas trop envie de recevoir un appel pour me dire qu’elle était à l’hôpital, qu’elle avait perdu connaissance, car elle manquait d’énergie. Je m’installai à la table avec elle alors qu’elle me demandait comme allait Gabriella. « Elle va bien, elle n’a plus vraiment de nausée. » Elle était au courant pour la grossesse de Gabriella, c’était ma meilleure amie, elle savait pratiquement tout de moi. Mais moi j’avais l’impression de la connaître de moins en moins.

Elle fit signe au serveur de venir, elle se commanda un café crème, moi je ne buvais pas de café, je me contentai de commander un chocolat chaud. Je ne supportais pas le goût du café, j’avais peu essayé, chaque fois je ne finissais pas ma tasse. « Il faut que tu manges quelque chose, tu vas tomber dans les pommes si ça continue! Et l’appétit vient en mangeant non? On peut toujours se partage une pointe de tarte aux pommes, ou à la sorte que tu veux…? »

Elle me demanda qu’est-ce qu’il y avait de nouveau, pas grand-chose excepter la grossesse de Gabriella, les messages du cardiologue sur mon répondeur, alors je me contentai de lui répondre : « Pas grand-chose, et toi ma puce ? » C’était dans notre habitude de se donner des petits noms comme ça, certains auraient pu nous prendre pour un couple, mais je la voyais plutôt comme ma sœur, c’était rien de plus que ma meilleure amie, mais c’est fou à quel point elle compte pour moi. Je sais pas ce que je ferais si quelqu’un lui brisait le cœur…

Si j’étais prêt à devenir père ? Aucune idée, c’était vraiment une bonne question. Je pensais être prêt, mais d’un côté peut-être que je serais nul ? Peut-être que je ne serais pas capable de le consoler lorsqu’il se réveillerait en pleurant le soir. « Pour dire vrai, je sais pas trop, je pense… mais j’ai vraiment peur de ne pas être un bon père. Si jamais je savais pas quoi faire ? » Avec elle je pouvais tout dire, j’avais pas peur de lui avouer mes peurs, mes craintes.

Je lui proposai de partager une pointe de tarte aux pommes, je fut content d’apprendre qu’elle acceptait, bon juste un petit bout, mais c’était déjà un début. Je passai notre commande de tarte aux pommes au serveur. Celle-ci sortit un paquet de cigarette et en porta une à sa bouche. Avant qu’elle ne l’allume je lui demanda : « Non, pas quand je suis là au moins, tu sais que je supporte pas ça. » L’odeur de la cigarette était quelque chose que je ne supportait juste pas, sa me levait le cœur. Faut dire que les drogues, la cigarette c’est l’ennemi des sportifs. Elle me parla ensuite de ce qu’il se passait dans sa vie, du scénario, du psy, etc. « Si t’a besoin de moi, hésite pas, je serai toujours là pour toi. » J’étais des plus sincère.

Je fus surpris par sa question suivante, si elle pouvait me poser une question, depuis quand elle ne pouvait pas m’en poser. Mais bizarrement, le fais qu’elle me pose cette question, m’inquiétait. « Oui bien sûr, tu peux tout me demander, tout me dire. » Le serveur vint nous porter notre commande, puis alla à une autre table. J’avais aucune envie pour l’instant de boire de mon chocolat chaud ou encore manger, mon amie m’inquiétait et la situation n’allait pas en s’améliorant !

« Merci, j’espère que tu as raison… » J’allais tout faire pour être un bon père, mais parfois je peux simplement pas m’empêcher de m’inquiéter à savoir si j’allais savoir quoi faire lorsque mon bébé pleurait, si jamais il était malade. J’essaye de pas trop penser à cela, après tout je serais pas seul, Gabriella serait là avec moi, pour m’aider. Elle écrasa tout de suite sa cigarette lorsque je lui demandai, elle s’excusa. « C’est pas grave. » Je lui adressa un sourire, elle ne semblait vraiment pas au meilleur de sa forme, j’étais loin de me douter qu’elle avait commencer à se droguer, déjà que j’aimais pas la voir fumer, je ne sais pas comment je réagirais si j’apprenais qu’elle se droguais, j’essayerais sûrement de l’en dissuader, de l’aider à arrêter tout ça.

« Je vais quand même avoir du temps pour toi ! Et arrête, tu ne m’embêtes pas avec tes soucis ! » J’aimais pas l’entendre parler ainsi, comme si elle n’était pas importante, qu’elle n’était que des problèmes, du travail pour moi, au contraire, elle était très importante pour moi, comme une sœur. La conversation devenait de plus en plus inquiétante, elle voulait tout recommencer à zéro ? Je lui répondis : « Non, j’ai toujours vu la vie comme une épreuve, parfois on fais des conneries, mais si on veut, qu’on a de l’aide, on retombe toujours sur nos pieds… » Je marqua une pause avant d’ajouter : « Je parle vraiment comme mon père là ! Mais sérieusement, pourquoi tu me demandes ça ? Tu veux changer de vie ? »

Je pris une gorgé de mon chocolat chaud, alors qu’elle ajouta de le voire sinon il allait être froid et elle sembla tenter de changer de sujet pour me demander si j’avais des idées de prénoms pour mon bébé. Je n’avais pas vraiment pensé à ça encore, mais c’était pas l’important pour l’instant. « Essaye pas de changer de sujet. Je veux savoir ce qui t’arrive, qu’est-ce qui se passe à la fin ? Tu as des problèmes ? Parle moi, sinon je vais devoir me mettre à te suivre partout pour m’assurer que tu vas bien… » Je pris une bouchée de la tarte qui était toujours entre nous deux et attendit la réponse de celle-ci…