Genko et Hatchi semblaient savoir ce qu’on allait faire, Hatchi, mon labrador de six mois était prêt, il courrait partout, tout enjoué, Genko lui un husky était plus calme, mais il semblait impatient lui aussi. J’avais enfilé un jogging ainsi qu’un chandail à manche longue fait pour la course, qui respire donc me permet de courir une longue distance peut importe la température sans me retrouver tout trempe de sueur !! Je mis les colliers à mes chiens, je pris une laisse pour Hatchi, vu qu’il est plus jeune donc il pouvait parfois être imprévisible lorsqu’il voit un autre chien ou encore des enfants, Hatchi adore les enfants ! Genko lui n’avait pas besoin de laisse, il écoutait à merveille, il pourrait y avoir une parade de chiens, n’importe quoi, il ne se sauverait pas, il est très fidèle et obéissant. C’est pourquoi il m’accompagnait toujours sans laisse. Après avoir enfilé ma paire de souliers de course, je regardai l’heure, il était rendu neuf heures, j’avais rendez-vous dans trente minutes à la plage avec Marissa. Le temps de sortir et je serai pile à l’heure. J’embrassai Gabriella qui était en train de déjeuner, elle avait ses propres choses à faire aujourd’hui.

Une fois arrivé à la plage je retirai la laisse de Hatchi, la plage était plutôt déserte, faut dire que ce n’est pas vraiment une température où l’on a envie de venir bronzer au bord de l’eau! Donc, Hatchi resterait dans le coin et si jamais il s’éloigne, Genko se chargerait d’aller le récupérer. Genko avait développé un lien parental avec le petit Hatchi. Je m’installai sur les marches, afin d’attendre Marissa alors que Hatchi s’amusait dans le sable avec Genko.

pourquoi marcher quand on peut courir !

« Bobby, viens par là mon chien ! » Peut-être que je m'y prenais mal. Peut-être que ce chien me détestait autant que je le détestais. Ou peut-être qu'il était simplement trop idiot pour apprendre à venir lorsqu'on l'appelait. Peut-être que je n'avais jamais été faite pour avoir de chien. Après tout, je n'en avais jamais voulu. C'était mon ex-mari qui avait voulu un animal de compagnie. Je n'avais fait que céder face à sa demande. Et voilà où ça me menait aujourd'hui. J'étais divorcée, enceinte et chargée de travail. Mais j'avais surtout un saint-bernard mal éduqué sur le dos. « Allé viens que je te mette ta laisse. » Plus facile à dire qu'à faire, je regardai d'un oeil las ce chien. J'en avais vu des animaux dans ma vie, mais aucun n'avait été aussi désobéissant que celui-là. « Tu es un méchant chien sale qui n'écoute pas. Alors s'il te plait, laisses-moi te mettre cette foutue laisse. » J'avais beau faire mon plus joli sourire ou m'accroupir et taper gaiement dans mes mains, rien n'y faisait : Bob n'était pas décidé à sortir. Finalement, aprés de nombreuses ruses et de multiples stratagémes, l'idée de le laisser tranquille et de ne pas courir me traversa l'esprit. Sauf que j'avais promis à Benjamin de le rejoindre à la plage pour un jogging et je n'étais pas du genre à trahir mes paroles. « Bob Leroy, si tu ne viens pas ici tout de suite je... vais péter un cable ! » J'étais énervée et au bord des larmes, mais ma pseudo crise de nerfs semblait attirer Bobby. Soudain pris de compassion, il me sauta littéralement dessus et j'en profitai pour attacher sa laisse à son collier. D'un pas rapide, on rejoignit la plage où Ben' devait déjà nous attendre depuis quelques temps. Etre en retard n'était pas dans mes habitudes, mais lorsqu'il s'agissait de chien, je ne maîtrisais plus rien...
Après quelques minutes de marches, j'avais réussi à atteindre la plage sans encombre. Je voyais déjà Genko et Hatchi jouer dans le sable. Bobby aussi semblait les voir car il se mit à courir, m'entraînant avec lui dans sa course. « BOBBY ! » De peur de me retrouver la tête dans le sable, je lâchai la laisse de l'animal qui courût rejoindre les deux autres chiens. Quant à moi, je rejoignai Benjamin qui m'attendait sur des marches. « J'ai réussi à traîner ce chien jusqu'à la plage, c'est un exploit ! » En faite, c'était plutôt lui qui m'avait traîné jusqu'à la plage, mais bon...

Je vis finalement Bobby qui arriva sur la plage en trainant sa maitresse afin d’aller jouer avec mes deux chiens qui eux jouaient déjà dans le sable. Je ne pu m’empêcher d’éclater de rire quant elle me dit que c’était un exploit d’avoir réussit à trainer son chien jusqu’à la plage. « Je dirais plutôt que c’est lui qui ta trainer jusqu’ici !! » Je regardai son gros chien, un saint-bernard, de bon chien, parfois paresseux, mais elle semble être tombé sur le pire de la portée ! Je me levai donc prêt à courir. Et je lui demanda : « En forme ? » Je lui adressa un sourire puis je lui dit : « On s’étire et on pars ? Les chiens semblent prêt eux ! » En effet les chiens nous regardaient, ils avaient arrêter de jouer lorsque je m’étais levé comme s’ils savaient qu’on se mettrait en route d’ici quelques minutes.

Je m’appuya contre la plus haut marche afin d’étirer un peu mes mollets. Puis je pris mon pied dans ma main afin d’étirer mon quadriceps puis je fit les deux mêmes étirement de avec l’autre jambe tout comme Marissa. Le dernier étirement que je fis fut pour l’intérieur de la cuisse, une fois les deux jambes faites je demanda à Marissa : « Es-tu prête ? » Moi j’étais prêt à courir restait à savoir si celle-ci était prête. Une fois qu’elle fut prêt on commença un léger jogging avec les chiens qui courrait devant nous…

pourquoi marcher quand on peut courir !

J'étais heureuse de retrouver Benjamin pour un jogging à la plage, mais j'étais surtout heureuse de fatiguer Bobby. Après un tel jogging, j'étais certaine qu'il resterait calme la nuit, ce qui était plutôt rare. « Je dirais plutôt que c’est lui qui ta trainer jusqu’ici !! » Je pris un air faussement choquée avant de rire. « Quoi ? Pas du tout ! » C'est vrai, c'était Bobby qui m'avait traînée ici, mais j'avais trop de fierté pour l'avouer... Je jetai un rapide coup d'oeil aux chiens histoire de vérifier s'ils s'entendaient bien tout écoutant Benjamin. « En forme ? On s’étire et on pars ? Les chiens semblent prêt eux ! » Je posai mes mains sur mes hanches et sautai sur mes pieds, prête à partir. D'habitude, je m'étirai avant de rejoindre Benjamin, mais Bobby avait été tellement désagréable aujourd'hui que j'avais complétement oublié de le faire. « Ca me va. » Comme mon ami, je commençai mon étirement qui consistait principalement à étirer les muscles de mes jambes. « Es-tu prête ? » Le sourire aux lèvres, je sautai les quelques marches qui me séparaient du sable. « Je le suis ! »
Les chiens devant nous, on commença à courir lentement. Un silence s'installa au fur et à mesure de notre progression, mais ce n'était pas un silence pesant, au contraire. Finalement et après quelques instants de calme, j'engageai la conversation. « Je ne sais pas comment tu fais pour vivre avec deux chiens. » Bon d'accord, j'aurais pu trouver quelque chose de plus sympa à dire, mais c'était la strict vérité. J'étais dépassée par un saint-bernard adulte tandis que Benjamin était littéralement parfait avec deux jeunes chiens. Bref, je voulais à tout prix connaître son secret !

Je l’aimais bien Marissa, elle avait un bon sens de l’humour et j’aimais bien sa confiance en elle, son orgueil. J’ai toujours aimé les personnes qui était eux-mêmes, les visages à deux faces, non merci! Je lui avais proposé un plan de match qu’elle approuva et quelque instant plus tard on avait commencé à courir et elle me demanda comment je faisais pour vivre avec deux chiens! C’est vrai que mes chiens écoutaient bien, bon le chiot pas toujours, mais c’est normal et sa va s’arranger lorsqu’il va grandir. Mais en règle général ils sont obéissants et Genko avait un petit côté paternel face à Hatchi, mon chiot. « J’ai toujours aimé les animaux, je dois avoir une assurance qu’il respect, je sais pas trop, je les respects et ils en font autant, une habitude de mon sport sûrement! » Mon sport, les arts martiaux le respect, le contrôle, etc. c’est quelque chose de très important que j’avais adopté dans ma vie de tous les jours.

J’étais donc rarement du genre à m’énerver pour un oui ou un non, j’avais l’habitude de voir les choses venir donc pouvoir y réagir. « Tu as vraiment du mal avec ton Bobby! Si tu veux je pourrais te donner des trucs, faut juste me dire comment tu d’en occupe… voir ce qu’on pourrait améliorer?! » Je ne voulais pas dire par là qu’elle était nulle, qu’elle ne savait pas élever un chien – d’ailleurs rares sont ceux qui savent s’occuper d’un chien, à voir tous les chiens abandonnés! - , mais avec certaines races c’était plus difficile que d’autres. On accéléra un peu la cadence, suivant les chiens qui allaient à un bon rythme et en profitaient aussi pour jouer ensemble.

Citation :

Pas de problème, de toute façon la semaine je peux moins rp avec l'école