Il était une fois l'histoire de Théodore, Noah. Ces prénoms ont été choisis par ses parents avant même son existence. Détestant son prénom il a préféré que tout le monde le surnomme "Théo", dans tout les cas si vous ne voulez pas risquer de le vexer, appelez-le par ce diminutif, son prénom complet le révulse encore plus aujourd'hui, maintenant qu'il est loin de ses parents et qu'il commence à leur en vouloir de l'avoir influencer dans ses choix pour l'avenir. Ce n'est pas une quelconque personne, depuis vingt sept ans, d'ailleurs la première fois qu'on a pu l'apercevoir, c'était le premier septembre mille neuf cent quatre vingt cinq à Paris. Ses proches trouvent d'ailleurs qu'il y a une ressemblance avec Robert Pattinson. On entend souvent dire que c'est une personne : froide, qui intériorise tout, peu émotif, sérieux et vif d'esprit, il est aussi rancunier et déterminé, têtu et réservé. C'est une personne très calme, intelligente, altruiste et discrète. Il peut parfois blesser les gens sans le vouloir, il a parfois du mal à maîtriser les mots et leurs conséquences, il culpabilise souvent mais se montre trop fier pour le montrer et se renferme sur lui même. Pour se protéger Théo se créer une carapace de méfiance, de froideur, d'indifférence, mais en réalité il peut se montrer drôle et joyeux avec les gens qu'il apprécie et qu'il connait bien. De plus, son coeur est pour le moment libre mais il va bientôt être pris par une personne de son passé qu'il va revoir, bien malgré lui, on pense même que Théo est toujours en couple, alors que c'est faux puisqu'il a rompu il y a peu de temps avec sa compagne qui était infidèle. Théo est actuellement hospitalisé, il est conscient après un mois dans le coma. Il est passionné de photographie et compte rester à Monaco pour vendre ses photographies et essayer de se faire un peu d'argent en se faisant engager en tant que barman ou serveur. D'où le fait que l'on peut l'apercevoir dans le groupe : The Future.


Ses parents sont d'origines anglaises, très riches et il les respectait énormément mais ces derniers refusaient de le voir suivre des études artistiques pour faire de la photographie son métier, il a donc suivi des études dans la finance comme ils le voulaient ★ Théo a rencontré son ancienne petite amie dans sa classe de finance, il en est tombé éperdument amoureux et elle semblait l'être aussi ★ Récemment, il est rentré chez lui plus tôt que lui et a découvert sa femme avec un homme dans des circonstances plutôt compromettantes ★ Il a alors extériorisé toute sa souffrance et sa tristesse, chose qui ne lui ressemble pas, il a prit sa voiture et a roulé le plus loin possible sans s'arrêter ★ Le jeune homme n'avait pas ses papiers d'identités, le personnel médical n'a pas su qui appeler, aucuns de ses proches n'est au courant qu'il est hospitalisé à Monaco après un accident de voiture ★ Il ne compte pas rentrer en contact avec ses parents car après la découverte de l'infidélité de sa petite amie, il s'est rendu compte que ses géniteurs l'avaient tout bonnement empêché de suivre ses rêves pour de simples raisons monétaires ★ Théo fuit son passé et veut éviter tout contact avec ses anciens amis ou même les anciennes choses qu'il faisait avant à part la photographie. ★ Il est encore hospitalisé pour l'instant, il n'est pas encore capable de marcher et les médecins prévoient qu'il passe encore quelques mois à se déplacer à l'aide d'un fauteuil roulant, perspective qui ne le réjouit pas vraiment ★ Il croit avoir reconnu une infirmière mais ne sait pas encore où il l'a vu, il voudrait parler avec elle sans vraiment trop l'approcher, de peur qu'elle lui ramène encore des bribes de son passé ★ Son ancienne petite amie ne le recherche pas et ses parents non plus car cette dernière leur a dit qu'il était toujours avec elle et que rien ne s'était passé de peur de subir de lourdes représailles ★ Théo est fils unique mais aurait toujours aimé avoir un frère ou une soeur, à la place il a été gâté, mais il renie la richesse de ses parents et refuse d'en profiter ★ Il ne fume pas et ne boit pas, il est très stricte par rapport à ça, en revanche il fait beaucoup de sport pour se détendre et c'est en partie pour ça qu'il est embêté de ne pas pouvoir marcher avant un certain temps ★ Théo tient constamment un journal de bord depuis qu'il a quitté sa ville natale et écrit dedans dès qu'il a un peu de temps dans sa journée, en vérité il passe beaucoup de temps à écrire dedans car il ne fait pas grand chose dans sa chambre d'hôpital ★ Le jeune homme ne culpabilise pas le moins du monde d'avoir lâché tout le monde et de les laisser sans nouvelles, il considère qu'il les fait payer ce qu'ils lui ont fait subir ★ Théo sait jouer du piano et est d'ailleurs très doué, il improvise parfois des petits concerts improvisés dans la salle de détente du centre médical de Monaco, réjouissant les autres résidents ★ Maintenant qu'il est libre de se spécialiser dans ce qu'il veut sans le regard sévère de ses parents qui le surveille, il a décidé de reprendre ses études de photographie dès qu'il pourra ou d'en faire son métier par tout les moyens possibles.

Théo fit un pas en avant, essayant de s’éloigner de la foule compacte dans laquelle il était compressé, poussé de tout côté et projeté de temps à autre sur d’autres personnes qui se pressaient pour entrer. Il réussit enfin à se dégager avec peine de ce regroupement inattendu aux portes du bâtiment et il entra dans le hall de l’université. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux, tentant de se détendre pour ce premier jour de cours dans ce nouveau lieu. « La photographie, ce n’est pas un métier, lui avait dit sa mère, formelle et solennelle. Tu comprends, Théodore, on ne veut que ton bonheur, même si c’est ta passion tu peux toujours pratiquer ça à côté, et prendre un vrai métier avec lequel tu pourras vivre, tu comprends ? » il avait hoché lentement la tête, sans trop faire réellement attention à ce qu’elle racontait. « Tu ne dois pas nous décevoir, mon chéri, trouve un travail exemplaire, pourquoi pas dans la finance, par exemple ? » et il avait accepté, à peine dubitatif, sans vouloir s’opposer à sa mère, voulant éviter toutes confrontations inutiles. Et le voilà, il observa les murs, le sol avec un air peu convaincu, ce choix n’était pas le sien, mais puisque ses parents considérait que c’était sa destinée, pourquoi pas ? S’était-il dit, après mûres réflexions seul, assit sur son lit dans son immense chambre, cette grande cage dorée. Théo avança discrètement jusqu’à sa salle de cours et se glissa à l’intérieur, découvrant deux rangées de sièges libres entre lesquels il devait faire son choix. Il choisit la rangée du fond et s’y installa, sortant ses affaires. Une personne ne tarda pas à le rejoindre, une jeune femme aux cheveux blonds, la silhouette longiligne et les lèvres pulpeuses, dès que ses yeux se posèrent sur elle, son cœur s’affola et quand un sourire charmeur se dessina sur les lèvres de la belle, il su que c’était la bonne, celle qu’il cherchait. « Salut, moi c’est Morgane. » dit-elle d’une voix suave. Néanmoins conquis, il resta de marbre à cette remarque, tentant de cacher son malaise. « Je t’en prie. » dit-il en désignant d’un coup de menton la chaise vide. La séductrice s’y assit, elle posa ses affaires sur la table comme il l’avait fait quelques minutes plus tôt et elle eut un sourire douceâtre en sa direction.
Replaçant ses cheveux d’une main experte, il n’arrivait pas à la quitter des yeux, elle était d’une beauté enchanteresse qu’il n’avait vu chez aucunes autres auparavant. Morgane lui lança un regard en coin, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait, elle avait repéré Théo dès qu’il avait franchi la grille de l’université et elle était bien décidée à le charmer. « Mmh… Tu es nouveau ici, n’est ce pas ? Si tu veux je peux te faire visiter après les cours ? » lui souffla-t-elle à l’oreille d’une voix douce et fluide.

A la grande surprise de Théo, la porte était ouverte quand il voulut déverrouiller la porte de leur appartement et à Morgane. Il l’aimait d’une passion dévorante, de son côté la belle demoiselle jouait avec lui, capricieuse et peste elle lui faisait réaliser tout ses désirs, il se démenait pour qu’elle ai l’air heureuse. Ce jour-là, un de ses professeurs étaient absent et il avait pu finir plus tôt, il savait que la jolie blonde était déjà rentrée car il ne l’avait pas vu de l’après-midi, il pensait qu’elle était en train de sécher les cours pour faire les boutiques ou quelque chose dans ce goût-là. Seulement, quand il entra dans la pièce il la vit, toujours aussi belle, mais cette fois-ci son apparence enchanteresse n’y pouvait rien car elle était en sous-vêtements, en train d’embrasser un homme qui était sans chemise, torse nu. La vision de Théo se brouilla en voyant les baisers passionnés que cet inconnu et la fille pour qui il se damnait échangeaient, sans se soucier du reste. Son visage se crispa sous la douleur et la colère, la tristesse. Elle poussa un cri suraigu et se retourna vers lui. « Ah, Théo tu es rentré… » dit-elle l’air de rien, feintant l’ignorance. Il la regarda avec dégoût et s’apprêta à dire quelque chose, mais il n’eut pas le temps car elle le coupa. « Écoutes, mon chou, c’est les besoins d’une fille, enfin tu vois, je peux pas me contenter d’une seule personne, ce n’est pas assez pour une femme comme moi. Enfin, je suis sûre que tu peux comprendre ça, hein ? » il secoua la tête de gauche à droite. « Je me tue à faire tout ce que tu veux pour que tu ailles bien, que tu sois comblée, et voilà ce que j’ai en échange ? » il secoua la tête avant de s’avancer et entrer dans leur chambre, il attrapa un grand sac à dos et fourra tout les vêtements que contenait la commode qui lui était destinée. Il donna un violent coup de pied pour fermer le dernier tiroir qu’il venait d’ouvrir. Le jeune homme furieux prit son appareil photo au passage et le mit avec le reste, avant de s’approcher de la cuisine et y prendre son portable, ses clefs et son porte-monnaie qu’il avait déposé en arrivant. Il claqua la porte à la volée tandis que Morgane hurlait des choses incompréhensible en s’accrochant à Théo, elle ne s’excusait pas, elle essayait juste de justifier ses actes, mais ce n’était pas justifiable, ni excusable d’ailleurs. L’étudiant descendit les marches de l’immeuble tandis que la blondinette avait arrêté de parler et s’était immobilisée sur le seuil de la porte. Il monta dans sa voiture et se mit au volant, il appuya sur la pédale d’accélérateur plus que de raison et démarra.

Déjà six heures qu’il roulait sans interruption, la nuit était tombée et les rues étaient presque désertes. Il s’engagea sur l’autoroute qu’il avait quitté un quart d’heure plus tôt, il ne savait pas où il allait, le plus loin possible, loin de ses parents qui l’avaient éloigné de ses passions, loin de Morgane qui l’avait brisé et loin de Paris. Théo ne pleura pas mais ses pensées s’entrechoquaient à une vitesse affolante dans son crâne, il en avait assez de se faire duper par le premier venu. Il pensait à toutes les personnes qu’il avait connu, tout les traumatismes qu’il avait, toutes ces choses qui lui était arrivées… Il ne supportait pas l’idée que la blonde qu’il croyait fidèle était en fait la pire des demoiselles, certains l’avaient prévenu au début, mais tout le monde croyait que sa rencontre avec le jeune homme avait résolu Morgane à arrêter d’aller voir un peu partout, pourtant ce n’était pas le cas, il s’était fait avoir et il avait horreur de se dire qu’elle se fichait de lui pendant ces deux ans de vie communes. L’étudiant ne voulait pas s’arrêter, ni pour prendre un café ni pour se reposer quelques heures. Il était résolu à aller le plus loin possible avant le lever du jour, après… il aviserait. Il appuyait beaucoup trop sur la pédale d’accélérateur, c’en était dangereux. La voiture avait atteint les deux cents kilomètres heure alors que la limite se résumait à cent trente. Théo se consumait, il était en colère, détruit, brisé, il ne réfléchissait plus, plus vite, plus loin, voilà les quatre mots qui le guidaient dans la nuit noire. Mais ce qui devait arriver arriva, la fatigue était trop présente et elle brouilla sa vision un instant, ses paupières se fermèrent un instant, il voulut se ressaisir et les rouvrit, mais l’inévitable était déjà en marche, le bolide passa à travers la barrière qui bordait l’autoroute et il fut propulsé sans plus rien contrôler dans une pente presque verticale. Puis le noir.

Quand Théo rouvrit les yeux, la pièce était inondée de lumière, les murs étaient entièrement blanc, il avait mal partout, il sentait que ses membres étaient lourds et endoloris, il se sentait incapable de bouger ne serait-ce qu’un tout petit peu. Le jeune homme voulait se sortir de sa torpeur mais il était enveloppé dans une sorte d’inactivité qu’il n’arrivait pas à vaincre. Il poussa un petit grognement avant d’essayer de relever un peu la tête, il aperçut le couloir à travers l’entrebâillement de la porte, une jeune femme passa dans son champ de vision, ses cheveux bruns et sa démarche lui semblait familiers mais il ne retrouvait pas où il les avait vu. Il rejeta la tête en arrière avant de retomber dans l’inconscience.

Le petit mot du staff : J'ai adoré la fin, c'est vraiment une bonne idée que tu as eu


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