JE SUIS UN CHASSEUR DE LION.
Il était une fois l'histoire de
Avalon. Ce n'est pas une quelconque personne, depuis
21 ans, d'ailleurs la première fois qu'on a pu l'apercevoir, c'était le
premier janvier à
Dublin. Ses proches trouvent d'ailleurs qu'il y a une ressemblance avec
Emma Watson. On entend souvent dire que c'est une personne :
sarcastique, souriante, drôle, possessive, fidèle, sympathique. De plus, son coeur est
libre, on pense même que
Ava' est
célibataire.
Avalon est actuellement
étudiante en médecine, mais serveuse pour payer ses études. D'où le fait que l'on peut l'apercevoir dans le groupe :
THE FUTURE.
Sa mère s'est suicidé quand Avalon n'avait que six ans ★ Aime sortir ★ Aime plaire, mais n'ira jamais plus loin qu'un flirt étant donné que son coeur appartient à quelqu'un d'autre ★ Aime les balades en bord de mer, surtout en soirée ★ Surkiffe les chocolats ★ Voulait devenir pâtissière plus jeune ★ A deux tatouages, un à l'intérieur du poignet droit, représentant le signe de l'infini, et un à l'intérieur de poignet gauche, celui-ci représente des colombes en plein envole, signifiant la liberté ★ N'a jamais eu de chance en amour ★ Est plutôt garçon manqué que coquette ★ Possède une voiture offert par son père lorsqu'elle a atteint la majorité ★ Aimerait faire carrière dans le domaine de la médecine ★ A été suivit par un psychologue plus jeune ★ Est allergique au pollen, galère. ★ Aimerait avoir un Noël blanc ★ A déménagé à Monaco à ses sept ans ★ En a marre de tout le temps déménager, aimerait rester dans une ville plus de trois ans.
QUI A TUÉ UN ZÉBU VIOLET.
« Mademoiselle Blackburn » je regarde le psychologue se trouvant devant moi, il m'affiche un sourire, comme si c'est normal d'aller chez le psychologue. Il se veut sûrement rassurant, mais ce n'est pas le cas, on dirait plus un pervers. M'enfin bon, mon père m'aide à me lever
comme si j'étais handicapé et m'emmène dans cette fameuse salle tant redoutée, celle où il y a un grand bureau avec une chaise juste en face, ouais, le stéréotype des films quoi. Il m'invite alors à m'asseoir sur cette fameuse chaise, ce que je fais, je ne vais pas contester. Je m'asseoir donc.
« Alors Avalon, parles moi de tes problèmes, de ce qui ne va pas. » GENRE il connait pas mes problèmes, il sait pas que ma mère est décédée et que je n'ai que sept ans, que je suis extrêmement perturbée et terriblement attristée, je sais très bien que mon père a eu quelques rendez-vous avant avec lui, faut arrêter le délire.
« Vous savez très bien ce qui ne va pas. » -
« Oui je le sais, mais je veux t'entendre le dire, vider ton coeur. En parler, ou même pleurer ça fait du bien parfois. » Nan sans blague, pas besoin de me faire la morale, avec tous les films que j'ai vu je sais très bien ce qu'il faut faire et tout le blabla sur le fait de vider son sac, seulement j'en ai pas envie, j'ai pas envie de parler d'elle, elle ne mérite même pas qu'on prononce son nom.
« Je n'ai pas envie d'en parler, et je n'en ai pas besoin. » je croise juste mes bras sur ma poitrine, un simple geste de refus de compréhension, j'en ai marre de toutes ces personnes qui veulent m'aider, ils peuvent pas, il faut juste qu'ils le comprennent, personne peut m'aider, c'est comme ça.
« Bien sûr que si tu en as besoin, sinon tu ne serais pas là. » En même temps je n'ai pas vraiment le choix d'être là, c’est juste de la faute de mon père, il pense que ça m'a changé tout ça, c'est vrai, évidemment que ça m'a changé, mais de toute façon, j'allais pas rester un Bisounours jusqu'à ma mort, ça serait pitoyable.
« Je suis là parce que je n'ai pas le choix, mais je vais pas perdre une heure alors ok je vais parler. » Ben quoi ? Je vais pas faire perdre soixante-dix euros à mon père pour rien, et puis, c'est parler ou rester pendant une heure avec ce psychopathe à rien faire, autant qu'il se rendre utile.
«Très bien, alors dis-moi, parles moi de ce qui ne va pas. » -
« Oh, et bien mon chien n'arrête pas d'uriner à côté de sa caisse, mon père refuse d'augmenter mon argent de poche et puis ma mère est décédée. » je lève alors les yeux vers lui avec un sourire béat, voilà, il est content je lui ai dis ce qu'il voulait entendre. Il va me laisser tranquille maintenant ?
« Vide ton sac, fais le vide dans tes émotions. » Bon ok, je veux bien le faire, mais c’est pas facile de vider son sac comme ça.
« Vous voulez que je vide mon sac ? Ok je vais le faire. » Je me relève alors sur ma chaise, et je vois le visage de ce fameux psychologue s'illuminer en mode " Ça va devenir intéressant " génial.
« Et bien oui, j'en veux à ma mère d'être partie aussi facilement, je lui en veux d'avoir fait ce geste, ce geste qui montre à quel point elle était faible, je lui en veux de nous avoir abandonné mon mère et moi, je lui en veux tout simplement. Et oui je suis triste, et oui je ne veux pas le montrer ? Pourquoi ? Parce que cette femme ne mérite pas qu'on prononce son nom, qu'on parle d'elle parce qu'elle était trop lâche pour faire face aux misères de la vie comme toute personne normale l'aurait fait ! » Une larme qui coule sur ma joue droite et une autre qui suit sur la joue gauche, je n'ai pas pleuré à son enterrement, à sa mort, à la découverte de son corps dans sa propre chambre, pendu à la poutre du plafond, toutes ses images horribles me revinrent en tête, je n'ai que sept ans, et j'ai déjà vu plus de chose qu'un adulte de vingt ans vivant une une vie normale, comment je me sens ? Détruite, attristée tous ces adjectifs représentant le tristesse et le déni. Mais cet évènement m'a ouvert les yeux m'a complètement changé, de petite fille idolâtrant les poupées et le rose, je suis devenu une chieuse. Cet évènement m'a fait découvrir ma vraie nature, et puis c'est le destin, ça devait arriver. Et puis, comme j'aime le dire, ça, c'était avant.
Chrys, vous allez vous aimer Malgré le temps qu'il m'a fallut pour l'accepter, j'ai réussis à le faire, c'est du passé maintenant. Je suis donc sorti de cette salle avec l'esprit complètement vidé, mine de rien, quitte à passer pour une folle, aller chez le psychologue, ça aide.
« Hey Avalon, il y a un mec qui arrête pas de te fixer » je regarde alors ma meilleure amie qui me fait signe de me retourner, ce que je fais. Je me retourne et avec stupéfaction, je vois un beau jeune homme aux yeux marrons avec des reflets verts. Je fais un sourire timide et me retourne vers Bryséïs.
« N'importe quoi, ça se trouve, c'est toi qu'il regarde ! » je regarde de nouveau ma meilleure amie en faisant un grand sourire. C'est plus possible qu'il soit intéressé par elle que par moi, étant donné que c'est une magnifique grande blonde aux yeux bleus, non, je dois avouer qu'elle est magnifique !
pas d'ambiguïté, je suis hétérosexuelle « oh non, je peux t'assurer que c'est toi ! » je lève alors de nouveau les yeux vers elle et rit
« Roh arrête de le fixer ! Et puis qu'est-ce qui te fais dire ça ? » Bon, d'un côté j'ai bien envie d'entendre ses arguments, et j'espère secrètement qu'ils sont fondés et réalistes étant donné que ce jeune homme est incroyablement beau, je dois l'avouer. Et puis, ça changerait un peu, j'veux dire, moi et l'amour ça fait deux, j'ai jamais eu d'ex si vous voulez savoir. Certains enfants
précoces étaient déjà "en couple" ou avaient déjà "embrassés" à la maternelle, maternelle quoi. Bon OK, ça reste futile mais moi je l'ai jamais fais, donc disons que ça changerait qu'un garçon s'intéresse à moi. Je me suis déjà demandé plusieurs fois si, en réalité, je ne ressemble pas à un troll, parce que je dois effrayer les mecs. Après, il est possible que ce soit mon style garçon manqué, m'enfin bon, je préfère être un garçon manqué plutôt qu'une ... autre chose. La voix de ma meilleure amie me sorti de mes pensées.
« Et bien, étant donné que tu étais trop occupée à regarder tes pieds, tu n'as pas vu l'énorme sourire qu'il a fait quand tu t'es retournée » Bon, il est vrai que mon côté timide n'arrange pas la chose. Je regarde alors ma meilleure amie reposer enfin son regard vers moi
« Oui m'enfin bon ... tu me connais, j'ai déjà du mal à répondre à une question venant d'un prof alors là, c'est comme si tu me demandais de décrocher la lune, jamais je pourrais aller lui parler. » je me retourne alors discrètement et voit le jeune homme assis sur un banc, en train de lire un livre, dont le titre ne m'est pas lisible à cette distance, je me retourne alors vers ma meilleure amie. Je vois alors un sourire malicieux se dessiner sur son visage
« Dans ce cas ... Je vais le faire pour toi ! » DA FEUCK ? or de question de me taper la honte, si il découvre que j'ai même pas le courage d'aller lui parler. Mais le temps qu'il m'a fallut pour que cette information me monte au cerveau, Bryséïs est déjà parti vers lui, je cours donc vers elle et lui attrape le bras, et en profite pour jeter un coup d'oeil au garçon.
« T'es folle ?! Tu veux que je me tape la honte de ma vie ou quoi ? » Bry' soupire en levant les yeux au ciel
« Ben c'est ça ou tu finis vieille fille avec quarante deux chats. » je fais alors mine de réfléchir
« Je préfère finir vieille fille avec quarante deux chats ! » je fais alors un grand sourire moqueur à Bry' et elle lève les yeux au ciel, la réaction que j'avais prévu.
« Bon OK ... » je fais un sourire, ma meilleure amie regarde alors son téléphone
« Ah ... Je viens de recevoir un message de ma mère, il faut que je file ! » je la regarde alors,avec un regard suspect
« Je t’appelle ce soir » elle m'embrasse sur ma joue et me prend dans ses bras, je la serre à mon tour et pars de l'autre côté. Je me retourne
pour X raison et je découvre avec stupéfaction ma meilleure amie en train de tendre un bout de papier au fameux jeune homme. Celui se retourne alors vers moi en me souriant, et je fis de même. Génial.
« Avalon tu peux descendre s'il te plaît ?! » je ne lâche pas mon écran des yeux et finit d'écrire un message
« J'arrive » je soupire un bon coup, me lève de ma chaise, sort de ma chambre et descends les escaliers d'un pas lourd, une fois arrivé en bas, je me dirige vers le salon
« Qu'est-ce qu'il ... » je ne lâche pas mon père des yeux, une jeune femme blonde est accrochée à son bras, je la regarde de haut en bas, et je dois avouer que n'en crois pas mes yeux, mon père, avec une autre femme à son bras que ma mère ? C'est choquant je dois dire
« Avalon, je voudrais te présenter Anne » il regarde alors cette fameuse femme en souriant, il l'a tient par la taille. Et celle-ci se contente de le regarder en souriant
« Je suis enchantée Avalon, j'ai tellement entendue parler de toi » je regarde mon père, puis Anne, je me contente de dire d'un ton sec
« C'est étonnant étant donné que je n'ai jamais entendu parler de vous » je tourne de nouveau ma tête vers mon père, et croise les bras. Je vois mon père qui tourne sa tête vers moi, l'air ahuri
« Avalon, j'aimerais te parler. » il se tourne alors vers Anne et l'embrasse sur la joue, écoeurant.
« Je reviens dans quelques minutes, n'hésites pas à prendre tes aises. » il me saisit alors le bras et m'entraîne dans la cuisine. Il ferme la porte et se retourne vers moi. Je le fixe, ayant toujours les bras croisés.
« C'est quoi cette manière de parler ? Je ne t'ai pas élevée comme ça ! » Il y a, dans le salon, une femme qui n'est pas ma mère et qui n'a aucun gène, et le seul truc qui me reproche c'est ma façon de parler ? Faut arrêter le délire !
« Non, tu ne m'as pas élevé comme ça. Mais apparemment tu ne m'as pas assez préparée aux chocs émotionnels. » Autant être cash et lui avouer ce que je pense, je ne vais pas faire la faux-cul avec cette femme que je n'aimerais probablement jamais.
« Mais de quoi tu parles ? » De quoi je parle ? Ça se voit qu'il fait l'ignorant, faut pas être un génie pour comprendre ça !
« Oh je sais pas ! Peut-être de la femme présente dans le salon ! Tu l'as déniché au coin de la rue ou quoi ?! » je me retourne, je suis sur le point d'exploser, je n'arrive pas à imaginer mon père avec une autre femme que ma mère, c'est juste impossible pour moi, je ne peux pas le concevoir ... Il lève alors sa main prêt à me gifler
« Surveille ton langage ! » je pense que si cette femme n'avait pas été là, je me là serais prise en pleine gueule, mais en même temps tout ça ne se serait pas passé. Puis ça frappa, je me retourne alors vers la porte de la cuisine, les larmes aux yeux. Et vois la dernière personne que j'ai envie de voir, Anne. Elle me fixe pendant quelques secondes et puis pose son regard sur mon père
« Excuses moi mais ... Nous allons être en retard. » C'est quoi ça, une blague ? Nan mais où est la caméra caché là, ça devient comique. On s'engueule tellement fort, et ce, à cause d'elle, et la seule chose qu'elle trouve à dire c'est qu'ils vont être en retard ? Nan mais pour qui elle se prend ?!
« J'arrive dans deux minutes Anne, tu peux aller dans la voiture, je te rejoint tout de suite. » elle pose ses yeux sur moi, me regarde de haut en bas, et s'en va, s'en rien dire. Je ne l'aime définitivement pas. Je me retourne alors vers mon père.
« Qu'est-ce que tu crois ? Il fallait bien que je passe le cap, que je passe à autre chose, et ce jour est arrivé, alors tu vas devoir l'accepter. » je lève les yeux au ciel avant de les reposer sur lui
« Tu es peut-être passé à autre chose, mais pas moi, alors ne compte pas sur moi pour aimer, ou même apprécier cette femme. » je me retourne et sort de la cuisine, sans rien dire. Je monte les escaliers et rentre dans ma chambre en claquant la porte. Je m'allonge sur mon lit et entend la porte se claquer. Alone against the world.