JE SUIS UN CHASSEUR DE LION.
Il était une fois l'histoire de
Ingrid Susanna. Ce n'est pas une quelconque personne, depuis
dix-sept ans ans, d'ailleurs la première fois qu'on a pu l'apercevoir, c'était le
26 février 1996 à
Oslo, Norvège. Ses proches trouvent d'ailleurs qu'il y a une ressemblance avec
Aurora Mohn. On entend souvent dire que c'est une personne :
joyeuse, pétillante, douce, têtue, rancunière, jalouse. De plus, son cœur est
pris, on pense même que
Suz est
célibataire.
Ingrid est actuellement
lycéenne et mannequin. D'où le fait que l'on peut l'apercevoir dans le groupe :
The future.
Est fille unique ★ Son père est mondialement connu en tant que manager, il a épaulé les plus grands ★ Elle fait du mannequina simplement pour avoir de l'argent de poche facilement ★ Déteste que l'on fasse attention à elle pour son nom de famille ★ Aimerait devenir écrivain, est d'ailleurs passionnée de littérature ★ En a beaucoup voulu à son père lorsqu'ils ont quittés Oslo pour Monaco ★ Parle français, mais possède un accent très prononcé ★ Adore la plage et le sable chaud, chose qu'il n'y avait pas en Norvège ★ N'a jamais connu sa mère et s'en fiche ★ Est une jeune fille très débrouillarde ★ Est très forte à l'école et ce, même sans faire d'efforts ★ A eu du mal avec l'adolescence et tous les changements qui ont eu lieu dans son corps ★ Est une jeune fille qui cache bien son caractère, elle peut parfois faire très peur ★ Adore ses cheveux et ne voudrait pour rien au monde les couper ★ A craquer sur un garçon, mais, ne sait pas comment l'aborder, il est plus vieux qu'elle ★ Est assez populaire au lycée, beaucoup de garçons lui tournent autour ★ Pétillante, souriante, elle croque sa vie à pleines dents ★ Adore manger à McDo, de toute façon, elle ne grossit pas ★ Aime le chocolat au lait ★ A peur des araignées et des crabes ★ N'aime pas le rose ou qu'en toute petite quantité ★ Écrit un journal intime, même son père ne le sait pas ★ N'aime pas trop qu'on lui ordonne des choses ★ S'entend très bien avec son père ★ Assume maintenant parfaitement son nouveau corps et ses nouvelles formes féminines ★ A déjà connu le lit d'un petit copain, mais, son père ne le sait pas ★ N'est pas quelqu'un de coincée, la vie, c'est la vie ★ Ne peux pas se passer de son Smartphone ni de son ordinateur portable ★ Dort encore avec son nounours.
QUI A TUÉ UN ZÉBU VIOLET.
La France. Elle ne l’avait jamais connue, sauf peut-être par internet et en cours particulier, pour apprendre cette langue si compliquée. Parfois, elle détestait ce pays. Ce pays qui l’avait forcé à partir, à abandonner sa ville natale, ses amis. Ça avait été dur de s’habituer, de comprendre comment la France marchait puis, doucement, parce qu’elle était aimée par son père, parce que finalement Monaco était une très belle ville, elle s’y était faite et, ses sourires étaient revenus. Pour le meilleur, pour le pire. Elle si pétillante et forte. Doucement, ses orteils jouèrent dans le sable chaud, brulant. Elle soupira penchant la tête en arrière, ses longs cheveux blonds tombant dans son dos alors que le soleil venait agresser sa peau pâle. Sa peau de norvégienne. Elle se souvenait de la première fois où le soleil avait mordu sa peau avec force, la rendant toute rouge. Atroce, elle avait souffert pendant des jours. Maintenant, jamais elle ne sortait sans son tube de crème solaire. Triste à dire mais, c’était le seul moyen. Elle rigola, seule, assise au milieu de cette plage. Elle rigolait de sa propre bêtise alors qu’elle rêvait. Son esprit tourné vers un garçon. Ce garçon. Mais, était-il un garçon ? Elle n’en était pas sur peut-être…peut-être était-il plus…un homme ? Ses dents vinrent morde sa lèvre alors que ses yeux azurs s’ouvraient pour fixer le ciel. Oui, c’était surement cela. Un homme. Qui hantait ses rêves, ses pensées et son cœur. Amoureuse. Oh non, surement pas. Enfin...ils ne se croisaient que comme cela. De temps en temps et elle, comme une idiote, une ado finalement. Elle le fixait, le détaillait et lui souriait. Un peu d'espoir dans son cœur, dans sa tête. Était-elle idiote. Elle n'en savait rien. Elle n'avait jamais ressenti une telle chose. Mais, cela allait-il mener à l'amour ? Elle en doutait parce que finalement...comment pouvait-elle l'aborder réellement. Soupirant, ses pieds glissants un peu plus dans le sable brulant, elle se redressa soudainement. Un rire cristallin passant ses lèvres alors qu'elle se mit à courir. Droit vers l'eau. Droit vers ses amis qui se chamaillaient dedans. Son maillot de bain ne cachant rien de son corps devenue celui d'une femme, grandissant encore.
« Ne vous amusez pas sans moi ! » Ses pieds heurtèrent l'eau, elle frissonna et arrêta sa course folle. Punaise. Elle était assez froide comparé à l'extérieur et pourtant...cette eau chaude, elle l'était. Mais, sa peau cuisant sous le soleil encore plus. Elle rit encore une fois alors qu'enfin elle rejoignait les profondeurs, les algues, empêchant ses pieds de toucher le sol. Elle avait peur des crabes et...dans la mer il y en avait non ?
« Mais papa ! Tu avais dit qu’on irait manger en ville. » Elle le fixait. Un air mécontent sur son visage. La bouche formant une grimace alors que ses sourcils froncés laissaient voir son mécontentement. A cet instant, elle lui ressemblait. On ne pouvait douter de leur lien de parenté. Son air sévère, elle était bien sa fille. Têtue et coléreuse par moment. Peu importe qu’il soit avec un de ces clients. Elle s’en foutait de ça. Il lui avait promis et, elle avait bien l’attention de lui faire comprendre qu’elle ne lâcherait pas le morceau. Peu importe ses excuses. Elle savait que si elle n’insistait pas, elle ne le verrait jamais, toujours fourré au travail.
« Aller plus vite que ça ! Tu reverras madame après avoir déjeuné ! » Un rire grave lui vint aux oreilles et elle sourit. Elle avait gagné. Alors, elle lui fit comprendre qu’elle l’attendait devant son bureau, se détournant, se fichant bien de savoir ce qu’ils pouvaient se raconter. Elle, elle voulait manger avec son père. C’était un peu leur moment à eux, parfois si rare entre le lycée, le mannequina et le travail de son père alors, bien-sûr qu’elle insistait !
Elle mordilla son stylo avant de le lâcher sur son bureau, refermant doucement son petit carnet de cuir. Soupirant. Aujourd'hui encore elle avait eu droit à une déclaration au lycée. Un jeune homme très beau certes mais, il avait semblé coincé, trop...Elle n'avait pas vraiment su. Mais, comme à chaque fois elle avait refusé. Sortir avec un garçon de son lycée ne lui venait pas à l'esprit. Elle n'en avait pas envie et puis...il y avait lui...Lui... Elle se redressa, fixant la mer par la fenêtre avant de se détourner, son regard attrapant le calendrier affiché devant son bureau. Mhmm...Elle grimaça. Elle allait avoir ses règles. Quelle merde. Un sourire moqueur s'afficha doucement sur son visage. Elle se souvenait encore du jour où elle avait dû l'annoncer à son père. Un jour mémorable ! Elle, gêné lui...incapable de savoir quoi dire. Elle rigola. C'est vrai que ses changements n'avaient pas toujours été facile avec pour seul parent un homme. Mais, ils avaient réussi ensemble et maintenant, tout se passait bien. Elle s'acceptait, se trouvait jolie et lui, n'avait comme inquiétude que les petits-amis. Si seulement il savait... Elle se détourna et alla se laisser tomber sur son lit. Il était tard. Mais, elle n'avait pas sommeil et puis, elle irait bien rejoindre ses amis sur la plage. Ils devaient être en train de faire la fête. Elle hésita puis, se redressa d'un bon, cherchant des vêtements adaptés pour ce genre de soirée avant de dévaler les escaliers. Ne demandant pas la permission. Parce que, son père, quand il le voulait, savait être très chiant, très sévère et très...père.
« Je sors ! » Elle claqua la porte avant même d'entendre les remarques de son père. Ne pas rentrer trop tard, ne pas boire, faire attention etc etc... Un père quoi.